27 juillet 2007
L'homme-prison
Et un ange venu du désert prit mon cœur
Le lacérant avec un ouvre-boite
Pour y découvrir un tas de papiers
Avec des noms inscrits à l’envers
Elle les brula un par un pour n’y laisser que le sien.
En ce jour de deuil, plus rien n’existe
Puisque dans mes yeux, l’on ne voit que le reflet
D’une image qui ne subsite qu’au pays des cendres.
Je suis un homme qui attend, qui scrute le ciel
Afin d’obtenir des réponses.
Sachant pertinemment qu’un jour
Cet être viendra prendre mes restes,
Comme son dû
je n’attends plus rien
Si ce n’est qu’elle soulève ma dépouille
Pour y recueillir tout l’amour
Qui y fut emprisonné
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