Quand je ne dors plus vraiment..

28 mai 2007

Hier, pour la première fois depuis longtemps, j’ai fait un rêve dont j’aurai aimé me passer. Vous savez, cela fait maintenant plus d’un mois que je suis de retour dans ma ville natale, pour le meilleur et pour le pire.

Pour le meilleur, c’est vrai que j’ai eu un premier contrat et même si c’est dans une classe difficile, j’adore mon métier. J’habite chez mes parents, ce n’est donc pas ce qu’il y a de plus cher et je commence même à payer mes dettes. Je sors beaucoup, même si c’est souvent seul, parce que vous savez, quand je suis parti à Chicoutimi, j’ai laissé la plupart des mes amis qui étaient des fréquentations douteuses. Enfin, la nature nous offre des paysages extraordinaires.

Mais hier soir, dans mon sommeil, je pense avoir attrapé le mal du pays. En fait, j’ai rêvé à mon ami Olivier, un gars avec qui j’ai travaillé à l’université en qui j’ai un grand respect. C’est drôle, ce type, il n’a l’air ni vieux, ni jeune, avec qui j’ai eu des discussions tordantes pendant mon bacc. Mais dans mon rêve, cet ami me semblait plus vulnérable, en fait il était en larmes et je ne savais pas comment lui venir en aide. A mon réveil, je me suis rendu compte que c’était moi qui était en larme, parce que mon ami me manquait. Mais pas seulement lui, plusieurs autres. J’ai pensé à Mélissa, avec qui j’ai des discussions philosophiques très intéressantes, à Stevens avec qui les blagues vont l’une à la suite de l’autre, à Suzanne, sur qui je pouvais toujours compter en cas d’ennuis, à Sarah qui savait comment me faire sortir de mes gonds. J’ai aussi pensé à des gens d’ici, que allez donc savoir pourquoi, je ne vois pas assez souvent ; à mon vieil ami Mathieu que j’ai l’impression de voir s’éloigner depuis quelques temps, à Marie-Andrée qui a toujours trouvé le moyen de me faire rêver un peu plus, à Jocelyne l’enseignante la plus marquante que j’ai eu la chance de connaître, à mes deux sœurs qui savent prendre soin de moi comme elles le peuvent, à Mélanie qui ne m’a jamais compris mais avec qui j’ai passé de bons moments.

Non, à 4 heures du matin, je ne pouvais plus dormir, parce que j’ai toujours eu besoin que l’on prenne soin de moi. J’ai la chance de vous avoir comme amis..

Dernièrement, je m’ennuis de vous..

Je me sens seul…